th98ZPZLGUFrance Télévisions a rendu hommage le mardi 19 juillet après-midi – jour de repos pour les cyclistes du Tour de France – à un écrivain qui préférait le maillot jaune à l’habit vert des immortels de l’Académie française : Antoine Blondin.

Le documentaire signé Christophe Duchiron « livre » un portrait sensible de cet esthète des mots, désenchanté et truculent, grand buveur devant l’éternel… L’une des séquences les plus passionnantes raconte son rapport à l’écriture. Comme romancier. Et comme chroniqueur sportif. L’auteur d’Un singe en hiver (adapté au cinéma et immortalisé par les interprétations de Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo) a en effet écrit le roman…  de La Grande Boucle : cinq cent vingt-quatre chroniques publiées dans le quotidien L’Equipe, entre 1954 et 1982.

Au cours de ces vingt-huit années de pérégrinations sportives, au rythme de son humeur (humour) vagabonde, Antoine Blondin s’est intéressé à beaucoup d’autres disciplines : l’athlétisme, l’aviron, le basket-ball, le bobsleigh, la boxe, le canoë-kayak, le cyclisme sur route et sur piste, l’équitation, l’escrime, le football, la gymnastique, les haltères, le judo, la lutte, la natation, le patinage artistique, le rugby, le saut à skis, le ski alpin, le tennis et le tir. Excusez du peu. Cet étonnant florilège est réuni dans un ouvrage qui a été publié en 1988, L’ironie du sport. Je dois vous l’avouer : c’est l’un de mes livres de chevet.

Il est certainement possible de revoir ce documentaire de Christophe Duchiron (sur internet), mais je n’ai pas encore trouvé comment. Désolé. En attendant (un lien…), courez vite chez votre libraire préféré ou à la médiathèque la plus proche de chez vous : car Blondin, de toute façon… c’est encore mieux en le lisant !