... à la communication
[…] Je rebondis ensuite à Auray (Morbihan) où je découvre la communication d’entreprise. On m’assure qu’il y a une vie après le journalisme. Au sortir de cette formation, je réalise surtout un rêve de gosse : travailler pour la section professionnelle du club de basket où j’ai usé mes fonds de shorts. Je suis chargé de la communication et des relations commerciales à Cholet Basket. Le temps de créer un magazine – on ne se refait pas – et je suis poussé vers la sortie… par mes proches. Trouve-toi un vrai métier !
Direction alors… la région Centre. Quelques piges à la mairie d’Orléans, puis à l’automne 1999, j’entre au rectorat de l’académie d’Orléans-Tours. En tant qu’attaché de presse. Mes aptitudes rédactionnelles font merveille pour expliquer les réformes en cours : c’est l’époque du « mammouth à dégraisser », des « lycées de métiers » qui doivent relancer l’enseignement professionnel en France, du plan de pour les Arts et la culture à l’école, imaginé par Jack Lang. Je découvre un autre monde. J’écoute. J’apprends. Je m’adapte.
Deux ans passent – deux ministres de l’Éducation nationale aussi – et c’est le retour à la maison. Principale raison : je vais être… papa ! Entre deux biberons, je prends conscience que mes seules compétences rédactionnelles ne suffiront peut-être plus à l’aube de ce deuxième millénaire. Les sites internet pointent le bout de leur nez… Je décide donc de repartir en formation : de troquer ma « plume » pour une souris d’ordinateur, ne serait-ce que quelques mois. Pour apprendre le métier de webmaster. Bien m’en a pris.
Par le plus grand des hasards – soi-disant : « Il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous » (Paul Éluard) –, j’effectue mon stage de fin de formation, dans une mairie à la recherche d’un… chargé de communication. On me propose le poste. J’accepte. Et une très belle histoire commence. Elle va « s’écrire » (une partie importante de cette activité est en effet centrée sur l’écriture) pendant treize années ! J’écoute, je prends des notes, j’écris. Dans le magazine municipal et dans le journal interne. Sur le site internet. Je rédige des communiqués et des dossiers de presse. Je réalise des interviews, je fais des photos. Je prête aussi ma plume aux élus. Et puis, à la date anniversaire de mon arrivée (…), tout s’arrête. C’était peut-être écrit ?