Pensez-y pour… l’année prochaine !

book-1760993_640Trouver un livre au pied du sapin, voilà qui n’a rien de très original, me direz-vous. Mais s’il s’agit d’un livre de souvenirs – vos souvenirs ou ceux de vos parents, d’un proche… – l’émotion est garantie. Pour tout le monde. Alors, pensez-y pour le prochain Noël, par exemple !   

 

 

Sachant que l’écriture d’un livre – a fortiori celui d’une vie… – prend un peu de temps. D’où ma proposition : nous rencontrer, en début d’année, si l’idée vous trotte dans la tête. Ne serait-ce que pour échanger sur ce très beau projet.

Ce premier rendez-vous est gratuit et sans engagement. Je vous parlerai de ma façon de travailler. De l’aide que je peux vous apporter dans l’écriture de cette histoire. Vous m’expliquerez en détail vos attentes et vos contraintes. Vos craintes, peut-être. Je vous donnerai quelques pistes pour mobiliser vos souvenirs !

Nous parlerons, bien sûr, du temps, du budget et des documents dont vous disposez (photos, cartes postales, lettres…). Certes, aucune vie, aucune histoire, n’est semblable. Et l’écriture n’est pas non plus une science exacte. Toutefois, j’établirai un devis – ce qui vous laissera encore un temps de réflexion avant de prendre une décision – gratuit et personnalisé. Il « estimera » le coût du livre de votre vie.

Et si vous choisissez de m’accorder votre confiance, nous conviendrons d’une date pour nous revoir et commencer le travail proprement dit.

Sachez également que si vous avez déjà écrit un texte nécessitant surtout une relecture-correction, voire la réécriture de certains passages, je peux aussi vous aider. N’hésitez donc pas à me contacter au 06 37 37 40 58 ou à l’adresse : contact@surlechemindesmots.fr

A l’année prochaine !

BLOG – Sans faute (6)

blog93couleur-copierJuste avant le réveillon, voici un dernier petit quiz. Aidez le père Noël à corriger les phrases suivantes. Fautes d’orthographe, homonymie, barbarismes, pièges du langage… il y a une, deux voire trois erreurs par phrase. A vous de jouer !

 

 

 

 

  1. La hotte du Père Noël est vide. (1)
  2. Est-ce que ta fille croît encore au père Noël ? (1 faute)
  3. Il a exhaussé mes vœux ! J’étais pourtant exigeant… (2)
  4. Les enfants sont sensés être couchés à cette heure là, n’est-ce pas ? (2)
  5. Ce soit-disant père Noël était rien moins qu’un escroc. (2)
  6. J’ai été voir dans le salon, le père Noël n’était pas encore passé… (1)
  7. Cette buche de Noël est succulante. (2)
  8. Quoiqu’il en soit, c’est un chouette moment que nous passons en famille. (1)
  9. Est-ce qu’il va m’amener des cadeaux ? (1)
  10. Les rayons de ce magazin sont excessivement bien achalandés pour les fêtes. (3)
  11. Ils ont réunis une somme conséquente pour lui offrir ce cadeau. (2)
  12. C’est le réveillon : nous allons certainement faire bonne chair ! (1)
  13. Elle est toute heureuse de son cadeau. (1)
  14. Des lettres au père-Noël, j’en ai écrites souvent. (2)
  15. Exceptée l’écharpe, aucun cadeau n’a trouvé grace à ses yeux. (2)
  16. Ce cadeau est à mon attention : c’est écrit dessus. (1)
  17. À minuit et demi, elle s’est enfin endormie. (1)
  18. Ils sont déjà debouts, tu penses ! (1)
  19. Et bien, est-ce qu’il te plait, ce cadeau ? (2)
  20. Pour pallier à mes lacunes en orthographes, ils m’ont offert un dictionnaire (1)

Et voici les réponses au Sans faute (5) sur les paronymes :

  • C’est un serpent très venimeux. 
  • Nous ne pouvons pas emmener le chien en vacances.
  • Depuis la crue, la rivière affleure les bords de la route.
  • L’incendie a entièrement consumé l’appartement.
  • Le dictateur a maintenu son pays dans la sujétion.
  • La prédiction de la voyante s’est réalisée.
  • Il a une inclination naturelle à la modestie.
  • Dans ce parc, la végétation est luxuriante.
  • Ta remarque est complètement inepte.
  • Les Grecs invoquaient les dieux avant de partir en guerre.
  • Elle l’a agoni d’insultes.
  • Selon les conjectures de ce spécialiste, le dollar va encore chuter.
  • Est-il vrai que seuls les animaux hibernent ?
  • Ils nous ont offert un repas somptueux !
  • Le prolongement de la rue est nécessaire.
  • Ce gisement pétrolifère va faire la fortune du pays.
  • Quelle irruption de boutons sur son visage !
  • J’aime beaucoup la gradation des couleurs sur cette affiche.
  • La collision n’a heureusement fait aucun blessé.
  • J’ai entendu un croassement dans la mare.

 

Raconter sa famille (1)

quand-aieuls-leguent-histoire-leur_0_730_491L’idée d’écrire sur votre famille vous trotte dans la tête depuis longtemps. Et si vous profitiez de la période des fêtes pour tendre le micro à vos proches ? Pour donner la parole à vos parents ou vos grands-parents. Pour vous lancer… et vérifier comment ce projet est perçu !

Voici, comme promis, quelques conseils pour que la magie de Noël opère…

 

Expliquez votre démarche. Il ne s’agit pas d’annoncer tout de go à votre papa ou à votre grand-mère, à qui vous allez rendre visite, entre Noël et le jour de l’an, que le récit de l’histoire familiale commencera ce jour-là ! Que l’écrivain biographe qui sommeillait en vous s’est soudainement réveillé. Du style : préparez-vous – psychologiquement, physiquement et matériellement j’arrive… Non. Surtout pas. Vous risquez de l’affoler. De vous discréditer. Voire de trouver la porte étrangement fermée (…). Plus sérieusement, dites-lui simplement que vous profiterez de votre passage – avec la petite famille, d’ailleurs – pour lui poser des questions très simples sur ses parents. Ses grands-parents. Leur état civil, dans un premier temps. Prétexter –  ce n’est d’ailleurs pas tout à fait faux et encore moins inutile, nous en reparlerons… – que vous aimeriez commencer (ou comprendre) la généalogie de la famille. Ou reprendre « l’arbre », là où l’un de vos parents s’est arrêté. Vos enfants vous posent en effet la question… Si, si ! Vous l’aurez d’ailleurs peut-être appris de sa bouche : des recherches ont été faites par un cousin éloigné ou le curé du village… et il vous les montrera lors votre venue. Bien qu’il ne comprenne pas plus que cela ce qui vous intéresse, vous a-t-il glissé, au téléphone ! Aucune importance : dites-vous bien que ce n’est pas parce que vos proches n’y voient pas aujourd’hui une nécessité, qu’ils ne sauront pas apprécier demain, votre projet (encore secret, peut-être…), une fois en main !

Le jour J. Votre papa brandit – triomphalement – alors que vous avez à peine franchi le seuil de la porte, l’arbre généalogique ! C’est inattendu. Et, honnêtement, c’est rarement comme cela que les choses se passent. Vous allez plutôt devoir saisir le moment propice, au cours de l’après-midi, entre le café et les crottes au chocolat, pour reparler de votre projet. Modeste, à ce stade, qu’il se rassure : tu te souviens, papa, l’arbre dont tu m’as parlé… (affichez quand même un peu de détermination). Et ensuite, vous continuez tranquillement par des questions sur les prénoms de ses parents – vos grands-parents et les arrière-grands-parents de vos enfants… – et leurs années de naissance. S’en souvient-il ? Où ont-ils habité ? Quels métiers exerçaient-ils ? Prenez des notes. Cela montrera le sérieux de votre démarche (car elle l’est, de toute façon) mais surtout, parce que vous pourriez être agréablement surpris par le flot des souvenirs et autres anecdotes qui, tout à coup, entraînent votre interlocuteur ! Soyez pleinement à son écoute. Il sourit. Ses yeux brillent. La magie opère. C’est Noël ! Ce sont surtout de formidables moments que vous partagez, avec l’un de vos proches, au-delà même de votre projet d’arbre ou de livre sur la famille… L’objectif est atteint, au-delà de toutes espérances. Vous vous reverrez très certainement, dans un autre contexte, avec le dictaphone et des questions plus précises. Nous en reparlerons également…

Mais, soyez-en sûr : après un tel échange, votre envie d’écrire l’histoire de votre famille aura décuplé ! L’écrivain biographe, tout compte fait, s’est peut-être réveillé, en effet.

BLOG – Sans faute (5)

inclinaisoninvoquer

 

 

 

 

 

Comme promis, voici un spécial confusions… paronymiques. Rappelez-vous : tous ces mots qui nous enduisent (!) d’erreurs. Agonir ou agoniser ? Inclinaison ou inclination ? Évoquer ou invoquer ? Suggestion ou sujétion ? Faites le bon choix.

  1. C’est un serpent très vénéneux / vénimeux. 
  2. Nous ne pouvons pas emmener / amener le chien en vacances.
  3. Depuis la crue, la rivière affleure / effleure les bords de la route.
  4. L’incendie a entièrement consommé / consumé l’appartement.
  5. Le dictateur a maintenu son pays dans la suggestion / sujétion.
  6. La prédication / prédiction de la voyante s’est réalisée.
  7. Il a une inclination / inclinaison naturelle à la modestie.
  8. Dans ce parc, la végétation est luxurieuse / luxuriante.
  9. Ta remarque est complètement inapte / inepte.
  10. Les Grecs évoquaient / invoquaient les dieux avant de partir en guerre.
  11. Elle l’a agoni / agoniser d’insultes.
  12. Selon les conjonctures / conjectures de ce spécialiste, le dollar va encore chuter.
  13. Est-il vrai que seuls les animaux hivernent / hibernent ?
  14. Ils nous ont offert un repas somptueux / somptuaire !
  15. Le prolongement / la prolongation de la rue est nécessaire.
  16. Ce gisement pétrolifère / pétrolier va faire la fortune du pays.
  17. Quelle éruption / irruption de boutons sur son visage !
  18. J’aime beaucoup la gradation / graduation des couleurs sur cette affiche.
  19. La collusion / collision n’a heureusement fait aucun blessé.
  20. J’ai entendu un coassement / un croassement dans la mare.

Les réponses à lire la semaine prochaine ou en m’écrivant à : contact@surlechemindesmots.fr

 

Au Sans faute (4), il fallait écrire :

  1. Je suis allé (et no pas : j’ai été…) prendre l’air en ville le week-end dernier.
  2. Il n’y a pas eu un accroc (et non un accro…)à la rentrée scolaire.
  3. Ce bâtiment municipal a été construit dans les années quatre-vingt (sans s….).
  4. Il pense inviter neuf ou dix (et non pas : neuf à dix…) camarades de classe pour son anniversaire !
  5. Après l’entraînement de basket, il l’a raccompagné jusque (en non pas : jusqu’à..) chez elle.
  6. Les façades de certaines maisons sont décrépies (et non pas : décrépites).
  7. La patronne arrive dans une demi-heure (et non pas : demie-heure).
  8. La deuxième et la troisième page (sans s…) de ce livre sont déchirées.
  9. Il était attendu à cette réunion, mais il a eu un contretemps (et non pas : contre-temps…)
  10. Au bout d’un an, il parle français (pas de F majuscule..) couramment.