Nous en avons tous. Ils ne sont pas mortels, quoique… François Morel a un ami un peu excessif, favorable à la peine de mort pour les personnes qui mettent “du coup” ou “juste” à tout bout de champ. Ah ! les tics de langage.
Je ne vous apprends sans doute rien : le « Monsieur Morel » des Deschiens sur Canal Plus, de 1993 à 2000 – cela ne nous rajeunit pas… – est aussi chroniqueur tous les vendredis sur France Inter, à 9 h 55. Quelle plume ! Nombreuses sont celles et ceux qui attendent son billet ou le réécoutent, plus tard, sur la page ad hoc. Ses chroniques radiophoniques font régulièrement l’objet de recueils – dont je guette à chaque fois la sortie – et que je vous conseille : « L’air de rien », « Je veux être futile à la France », « Je rigolerais qu’il pleuve ». De véritables antidotes à la morosité ambiante. Mais je m’égare…
Ce vendredi matin (30 septembre 2016), il était question d’anglicismes (en l’occurrence : les mots « impacter » utilisé pour « influencer » et « juste » utilisé pour « simplement ») et autres tics de langage (« du coup », « au jour d’aujourd’hui », « jubilatoire »). François Morel, une fois encore, fait mouche.
Et si vous aimez – comme moi – François Morel : http://www.francoismorel.com/